Le cabinet d’architecture italien Lazzarini a imaginé un concept de ville flottante en tirant son inspiration des temples mayas et des temples japonais.
Espérant faire aboutir son projet de ville flottante dès 2020, il promet une « expérience de vie offshore ». Baptisée Waya le concept, original et insolite, prévoit des modules d’habitation et de services de tailles différentes qui ont en commun une forme pyramidale.
Le designer explique qu’il s’est inspiré de l’architecture Maya et des temples japonais pour imaginer ces pyramides flottantes dont la dimension et la vocation peuvent varier selon les besoins : hôtel, commerces, maisons individuelles, salle de sport, cinéma, serres pour la culture, etc. Il est prévu que chaque bâtiment soit autonome en énergie grâce à la présence de panneaux solaires et de turbines hydrauliques.
Fabriqués en fibre de verre, de carbone et en acier, les modules seront équipés de moteurs pour leur permettre de se déplacer. Le plus grand modèle mesurera 54 x 54 mètres et culminera à 30 mètres au-dessus de l’eau. Waya n’est pour le moment qu’un concept que d’aucuns pourraient juger totalement farfelu. Pourtant, le cabinet Lazzarini espère le faire aboutir en construisant un premier module dont l’inauguration est prévue en 2022. À condition toutefois de pouvoir réunir les 350.000 euros nécessaires pour construire cette première pyramide flottante.
Pour lever des fonds, Lazzarini a lancé une campagne de financement participatif qui propose d’acheter une nuit à bord d’une suite Waya pour 1.000 euros.
Paru dans CDM Chantiers du Maroc n°163 – Juillet 2018