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Accueil EDITORIAL

« Ce qui coûte le plus cher dans une construction ce sont les erreurs »

20/05/2021
dans EDITORIAL
3 minutes de lecture
Fouad Akalay, architecte

Fouad Akalay, architecte

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Il semblerait que cette citation de Ken Follett, cet auteur gallois né en 1949, ne soit pas connu sous nos chaudes contrées. Et comment peut-il en être autrement ?

La dérive que le secteur de la construction connait actuellement est un phénomène paradoxal. Le taux d’analphabétisme de la population marocaine a baissé de deux tiers sur un demi-siècle (54 ans), en passant de 9 personnes sur 10 (87%) en 1960 à 3 personnes sur 10 en 2014 (32%), indiquent les sources du Haut-commissariat au plan (HCP).

Pourtant les bâtiments construits il y a un demi-siècle et même ceux antérieurs à cette date sont, de l’avis unanime, beaucoup mieux exécutés et respectent les règles de l’art. Les sols, réalisés souvent en granito poli (les carreaux en grès cérame étaient plus chers) étaient parfaitement finis aussi bien dans leur planéité que pour le calepinage dont elles faisaient l’objet qui alliait diversité de formes et de couleurs.

Les escaliers, bien balancés, ne souffraient d’aucune imperfection qui puisse gêner la montée ou la descente. Les châssis des menuiseries étaient correctement scellés dans la maçonnerie et n’engendrant aucun problème d’infiltration d’eau malgré les tempêtes et autres intempéries qu’elles ont subies pendant tout ce temps. Les maçonneries étaient bien montées et les enduits parfaitement lisses et plans ne connaissaient pas les joies du surf.

A contrario, aujourd’hui, la hauteur et le giron des escaliers sont irréguliers, les carreaux se détachent des façades sur lesquelles ils sont mal posés. Ainsi en est-il des plaques de marbre qui se décollent dès que le bâtiment est livré.

Ne parlons pas des lots techniques, tels l’électricité et la plomberie, exécutés au détriment de tout bon sens et loin du respect d’un minimum de règles. D’ailleurs il est de notoriété publique, qu’une fois les chantiers livrés d’un grand promoteur immobilier de la place, les plombiers et les électriciens restent sur place pour procéder aux réparations continuelles des logements à la demande des occupants désorientés.

La question à se poser est la suivante : comment se fait-il qu’alors que le taux d’alphabétisme a augmenté les ouvriers et autres techniciens de chantier ne réalisent plus aussi bien leurs tâches que leurs ainés ?

La réponse est d’une simplicité aberrante. Alors que pour les métiers de l’artisanat le système de passation des connaissances et de la pratique a été maintenu jusqu’à nos jours, le secteur de la construction, au lendemain de l’indépendance, a connu un arrêt brutal de la transmission des savoirs alors qu’on assistait parallèlement à un délitement des valeurs civiques. Un phénomène amplifié par des patrons arrivistes dont le gain à court terme était l’unique objectif de l’entreprise.

Pourtant le compagnonnage qui désigne le système traditionnel de transmission de connaissances et de formation à un métier, a toujours été dans le bâtiment l’outil d’apprentissage. Dès lors, il est temps que la FNBTP se penche sérieusement sur ce problème, comme bien d’autres d’ailleurs qui ont trait à la formation, et mette en place de nouvelles pratiques éducatives.

Fouad Akalay

Paru dans CDM Chantiers du Maroc n°171 – Avril 2019

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