Afin de rendre cette activité rentable, la Norvège cherche à enfouir ses émissions CO2 dans le sol. Cette décision intervient suite à la volonté de ce pays de limiter graduellement son activité d’extraction de pétrole, qui lui génère pourtant beaucoup de bénéfices, afin de prévenir le plus tôt possible les effets néfastes du réchauffement climatique.
L’entreprise d’État Gassnova a chargé Statoil et Gassco (spécialisée dans le transport de gaz) de conduire des études de faisabilité afin d’étendre cette pratique à d’autres industries d’ici à 2022 : Gassnova capturera le CO2 émis, Gassco acheminera par navire citerne le gaz vers un puits d’injection en mer, enfin Statoil, en concert avec Total et Shell, l’injectera en séquestration géologique.
Bien que toute injection souterraine comporte des risques, des chercheurs de Princeton University ont montré que les risques de fuite de CO2 en stockage profond sont minimes.
Paru dans CDM Chantiers du Maroc n°158 – Février 2018