A l’image de Barcelone, Monaco, ou encore Marseille, Montpellier va se chauffer en partie grâce à l’eau de mer. « Nous avons mandaté le cabinet d’ingénieurs-conseils Girus en 2016. Nous voulions réfléchir à la façon d’utiliser l’eau de mer pour en faire de l’eau chaude et de l’eau froide sanitaire. Et chauffer les logements du centre-ville et ceux à proximité du port », explique Joëlle Jenin-Vignaud, adjointe déléguée à l’environnement et au développement durable.
Concrètement, l’eau pompée dans la mer à six mètres de profondeur sera filtrée pour ne conserver que les calories et les frigories. La boucle d’eau douce alimentera les pompes individuelles de chaque bâtiment. L’eau non utilisée sera refroidie et rejetée.
Ce projet de thalassothermie concernera 28 à 35 bâtiments, soit 1 800 logements. Elle devrait être étendue aux 500 logements créés dans le cadre de l’extension du port, à la place de l’actuelle zone technique portuaire.
Paru dans CDM Chantiers du Maroc n°155 – Novembre 2017