Pour Olivier Correc « Le CSTB a mis au point des indicateurs de performance du label HQE en termes de niveau de la qualité de l’eau dans un bâtiment, d’où la fusion HQE – GBC »
Est-ce qu’aujourd’hui, le CSTB travaille pour la labellisation de la qualité de l’eau en France ?
Olivier Correc : Je peux vous dire que cette question est traitée à travers le label Haute Qualité Environnementale (HQE), car dans ce label on a un stand de cibles qui visent à réduire l’empreinte carbone de l’implantation d’un bâtiment.
Par ailleurs, le CSTB a mis au point des indicateurs de performance du label HQE en termes de niveau de la qualité de l’eau dans un bâtiment, d’où la fusion HQE – GBC. Selon le niveau de performance, le CSTB peut délivrer une certification Gold, Argent, etc.
Aujourd’hui, la direction que prend le HQE est la mise en place d’indicateurs ou des référentiels de performance.
Quelle est, aujourd’hui, la configuration globale du CSTB en termes de qualité d’eau ?
O.C : On est organisé en termes de métiers et de savoir-faire : il y a, d’une part, les métiers d’évaluation et de vérification, et d’une part, les métiers de recherche et d’expertise qui vont généralement de pair.
On est amené aussi à faire un autre métier, à savoir la diffusion des connaissances par des formations pour les bureaux d’études ou les installateurs ou encore les maîtres d’ouvrage pour pouvoir les sensibiliser et les former sur ce secteur là !
Que fait le CSTB pour sensibiliser les opérateurs ?
O.C : On a plusieurs leviers : le premier est que nous constituons des documents de référence, où on va rassembler un certain nombre de règles techniques basées sur un certain nombre d’expériences.
Ensuite, les maîtres d’ouvrage et les bureaux d’étude exploitants, les ministères , qui ont chacun dans leur rôle des connaissances dans le domaine pour constituer et éditer des documents techniques diffusés le plus largement possible, pour que les gens soient sensibilisés à cet acte de construire d’un réseau d’eau qui n’est pas forcément toujours à la portée de tout le monde.
En outre, on fait des formations spécifiques sur l’approche globale de la qualité de l’eau dans un bâtiment, on fait aussi de l’information à travers la participation, par exemple, à ce type de conférence où on évoque des points de vigilance à avoir pour les différents acteurs et pour ne pas avoir des désagréments de dégradation de la qualité de l’eau.
Paru dans CDM Chantiers du Maroc n°157 – Janvier 2018