Pour Mohamed Zahid, Pdg de Ménara Holding, disposer d’un stand à la COP 22 est une évidence : « Nous sommes un groupe citoyen. Cette citoyenneté passe par des actions sociales, mais aussi par des actions d’ordre environnemental. La COP 22 sera pour nous l’occasion de mettre en avant tout ce que nous faisons dans ce domaine depuis des années. »
Depuis 10 ans déjà, Ménara Holding s’efforce, dans ses carrières de granulats, de respecter les ressources rares. Celles-ci sont presque toutes équipées d’un système, certes coûteux (800 000 euros), mais qui a permis de faire passer la consommation d’eau de 400 m3/heure à moins de 40 m3 aujourd’hui : l’eau usée passe par un clarificateur puis est réutilisée à 95%. Mieux encore : depuis plusieurs mois, l’entreprise travaille à la récupération des boues argileuses mêlées à l’eau afin d’en faire des briques en argile crue. Des tests sont en cours pour prouver que celles-ci sont conformes aux normes de construction. Ce travail sera terminé d’ici l’ouverture de la COP 22 et le Groupe pourra se vanter de tendre vers zéro déchet dans ses carrières.
Cette volonté d’engagement au service de l’environnement s’appuie sur une politique d’innovation permanente. L’exemple le plus marquant et le plus récent est l’utilisation de la pierre ponce qui arrive de Turquie sous forme de bille et avec laquelle sont fabriqués des agglos remplaçant avantageusement la double cloison (avec un isolant à l’intérieur) et avec un bien meilleur rendement thermique. D’où des économies sur le plan financier, mais pas seulement : tous les produits isolants actuellement commercialisés sur le marché marocain nécessitent un traitement au four, qui consomme donc de l’énergie, dégageant elle-même du CO2. Ce n’est pas le cas de la pierre ponce, roche volcanique dont le bilan carbone est quasi nul, de la carrière à la presse. Ce qui va permettre, sans aucun doute à MENARA HOLDING d’être, dès 2017, certifié ISO 14000, un label sur l’environnement très convoité.
Comme aime à le dire Mohamed Zahid, PDG de MENARA HOLDING, « on se veut et doit d’être exemplaires et démontrer que, dans nos métiers, on peut travailler avec la nature et pas contre elle… » La rédaction
Paru dans CDM Chantiers du Maroc n° 144 – Novembre 2016