Les communes françaises qui hébergent des cabines téléphoniques ont la possibilité de conserver l’habitacle, et ce « dans le cadre d’un projet culturel ou artistique », indique Orange.
Concrètement, l’opérateur public, propriétaire de la structure, en fait don à la commune, chose qui lui évite de payer les frais de destruction-recyclage. Afin de mieux saisir l’importance de ce fait, il est utile de rappeler qu’en 1997, la France comptait environ 300 000 cabines téléphoniques.
Orange, qui a obtenu le droit de démanteler ce service public, les enlève progressivement. Fin 2018, il ne devrait en rester que quelques 350 en fonctionnement, dans les zones non couvertes par le réseau de téléphonie mobile, là où Orange a encore obligation d’assurer le service.
Paru dans CDM Chantiers du Maroc n°159 – Mars 2018