La Confédération des Junior-Entreprises Marocaines (CJEM), a organisé, le 30 septembre dernier, à Casablanca, son premier Congrès national. L’occasion était toute trouvée pour parler aux étudiants des réussites entrepreneuriales. Une réussite sur tous les plans, aussi bien celui de la qualité des conférences.
Selon Omar Benmoussa, son président : « les préparatifs de ce congrès ont duré pas moins de 8 moins afin de conclure tous les partenariats nécessaires, notamment institutionnels et médiatiques, qui sont importants pour booster notre mouvement ».
Des objectifs bien définis
En termes d’objectifs le président de la CJEM nous a déclaré lors de ce congrès que l’organisation de cet événement a pour objet principal « la promotion de notre mouvement estudiantin et professionnel ».
En outre, toujours selon Omar Benmoussa, « au terme de ce congrès, nous adopterons un rapport sur les bonnes pratiques et qui sera partagé avec toutes les junior-entreprises participantes ».
De fait, la conférence d’ouverture de ce 1er congrès de la CJEM avait pour thème :
« Le junior-entrepreneuriat : un promoteur actif de développement ». Pour le comité exécutif, il s’agit d’un appel aux jeunes leaders engagés et inspirés par les valeurs entrepreneuriales à faire entendre leurs idées et à canaliser leur enthousiasme dans le développement et le progrès de leurs sociétés.
Parmi les axes de développement de cette conférence, on citera entre autres : la plus-value de l’entrepreneuriat dans l’écosystème économique marocain, l’entrepreneuriat des jeunes : un vecteur de croissance, la diaspora africaine au Maroc et les projets entrepreneuriaux qui en dérivent, le junior-entrepreneuriat : un état de maturité de entrepreneuriat des jeunes, etc.
Le CJEM Talk pour montrer les réussites entrepreneuriales
Parmi les moments forts de ce congrès, on citera le CJEM Talk qui a réuni des réussites marocaines dans le monde de l’entreprise comme Samir Benmakhlouf, Fondateur de 21 Century Maroc, et Fatim-Zahra Biaz, directrice générale de New Work Lab, et qui a porté sur l’esprit entrepreneurial chez les jeunes, un soft skill à développer.
Lors de son intervention, Samir Benmakhlouf a mis en lumière le fait qu’aujourd’hui, plusieurs métiers et professions sont en « voie de disparition » comme les médecins – généralistes, par exemple, et que par conséquent le vrai défi pour la jeune génération est de pouvoir en créer de nouveaux qui répondent aux vrais besoins d’une société qui se modernise sans cesse, d’où la nécessité, voire l’urgence, de s’investir dans l’entrepreneuriat.
Pour sa part, Fatim-Zahra Biaz, directrice générale de New Work Lab, a mis en exergue le fait que l’entrepreneuriat est destiné aux jeunes qui veulent faire changer les choses, améliorer la société par des idées innovantes et créatrices. En relatant sa propre expérience, la jeune dirigeante a révélé qu’« entreprendre est une façon de changer le monde ».
Ce premier congrès de la CJEM a aussi connu l’organisation du CJEM Contest qui a enregistré la participation de 20 équipes représentant les diverses écoles de la Confédération.
La rédaction
Paru dans CDM Chantiers du Maroc n°155 – Novembre 2017