Les chercheurs de la revue Science ont publié récemment une étude qui explique comment le système d’écholocalisation utilisé par les chauves-souris pour se déplacer est perturbé par le mobilier urbain.
En effet, selon l’étude en question les façades de verre et d’acier des immeubles brouillent l’émission et le “rebond” des ultrasons émis par les chauves-souris pour identifier les obstacles sur leur route.
Lisses et verticales, les surfaces des immeubles s’avèrent être un vrai danger pour les chiroptères (chauve-souris). Les chercheurs ont également constaté que le nombre d’animaux retrouvés morts ou blessés à proximité d’immeubles illustre une fois de plus l’impact négatif des activités humaines sur la faune sauvage.
Les auteurs de l’étude estiment que les ultrasons émis par les chiroptères ne se comportent pas de la même manière sur des surfaces pierreuses que sur des surfaces de verre ou d’acier. Les chauves-souris distinguent les échos renvoyés par des surfaces verticales et lisses au dernier moment. Il est à ce moment là trop tard pour qu’elles évitent l’obstacle.
Paru dans CDM Chantiers du Maroc n°156 – Décembre 2017