Face aux besoins croissants de logements en raison de l’explosion démographique annuelle, il semblait urgent pour certains constructeurs, de construire des maisons et d’autant plus pour les ménages aux faibles revenus. L’impression 3D est alors devenue une solution envisageable, qui fut testée et appréciée. Grâce à un bras robotique doté de capteurs lasers, il est désormais possible d’accumuler les couches de matériaux pour les murs. Il suffit par la suite de rajouter portes et fenêtres. Si ce processus semble être un jeu d’enfant, c’est parce que c’est presque le cas.
Ce type d’imprimante en 3D a pour avantage de diminuer le temps de construction de moitié et d’économiser jusqu’à 20% des coûts habituels.
Les Etats-Unis et la Russie ont fait partie des premiers à expérimenter l’impression de maisons, en Arizona avec l’arrivée de l’entreprise danoise Cobod International A/S et d’Apis Cor à Moscou. En France c’est Nantes en 2016 qui a montré l’exemple en lançant le projet Yhnova qui avait pour objectif de construire une maison HLM.
Cette nouvelle méthode pourrait permettre d’agir rapidement face aux pénuries des logements sociaux à moindre coût. Même si cette idée est prometteuse, il faudra s’assurer d’éviter une augmentation du taux de chômage et de pauvreté pour les classes ouvrières.
Article publié sur www.lumieresdelaville.net
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