Depuis des décennies, de nombreuses villes ont construit leur identité autour du tourisme de masse. La crise de la Covid-19 a totalement remis en cause cette logique d’attractivité par le voyage. Privés pendant une longue période de leur habituel flux touristique, le visage de ces espaces s’est transformé, engendrant, dans certaines villes, une réappropriation habitante totale.
Le constat est global, le tourisme de masse a défiguré de nombreux espaces urbains. La ville de Venise a d’ailleurs annoncé faire le choix de ne pas retomber dans cette logique au sortir de la crise
Mais alors, quelles nouvelles identités peuvent revêtir ces villes ? À l’instar de la désindustrialisation, l’arrêt du tourisme de masse pourrait-il venir transformer le fonctionnement et l’image de ces villes-musées ?
Venise : une ville née et construite par et pour le tourisme
Avec ses 30 millions de touristes pour 50 000 habitants, Venise ne vit presque uniquement que du tourisme et de sa fonction de centre culturel au rayonnement mondial. Sa richesse architecturale unique, son patrimoine et sa morphologie urbaine conservés depuis le Moyen Âge et la Renaissance, mais également ses caractéristiques paysagères et culturelles remarquables, notamment avec sa lagune, ses canaux et gondoles, en font un lieu d’exception devenu incontournable […] Lire la suite
Article publié sur Construction21 France
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