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Accueil ACTUALITES ARCHITECTURE PATRIMOINE & URBANISME

Les urbains sont-ils encore attachés à un territoire ?

10/11/2021
dans PATRIMOINE & URBANISME
7 minutes de lecture
Les urbains sont-ils encore attachés à un territoire ?
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En cette période de fêtes de fin d’année, nombreux sont les citadins qui sortent des grandes villes où ils vivent pour retourner sur leur terre d’origine le temps de quelques jours. Pourtant, l’évolution des modes de vie des urbains a pour conséquence un accroissement de leur mobilité. Et consécutivement, leur attachement à un endroit précis diminue.. Avec des trajectoires géographiques qui se complexifient aujourd’hui, le sens du foyer comme lieu et espace de référence est donc remis en question. 

Alors que les générations précédentes étaient très attachées à leur territoire d’origine, qu’en est-il aujourd’hui ? Quelle place pour le foyer dans nos modes de vie actuels ? Et au final quels  liens les citadins hypermobiles entretiennent-ils avec les villes ? 

Des modes de vie urbains de plus en plus mobiles

Aujourd’hui, transports et déplacements font partie de notre quotidien, et tout particulièrement en milieu urbain. Les lieux de vie se dupliquent, on se loge dans un quartier ou une ville, on travaille dans une autre, et on se divertit dans une dernière… La multiplication des moyens de transports, entre métro, bus, vélo, voiture, nous permettent d’être toujours plus mobiles. Les villes elles-mêmes sont aujourd’hui des espaces de flux, de mobilités et de mouvements perpétuels. 

Ce phénomène s’observe même à une échelle mondialisée : avec l’essor de l’avion, moins cher et plus rapide, la valorisation des expériences et des mobilités à l’internationale, on multiplie ces déplacements, passant parfois d’une ville à l’autre. De plus en plus, les individus fréquentent ainsi de nombreux lieux au cours de leur vie, si bien que l’attachement sensible au territoire peut s’estomper. En tout les cas, il apparaît plus aisé de quitter un territoire pour un autre, ou bien d’avoir plusieurs lieux de référence, que l’on pratique successivement. Le chercheur et géographe Mathis Stock a d’ailleurs tenté de construire un concept à partir de ces évolutions, celui de l’habiter poly-topique, qui illustre le nouveau rapport au territoire qu’entretiennent des individus de plus en plus mobiles :  nous nous sommes peu à peu habitués à côtoyer des lieux qui nous sont étrangers, nos approches de la ville se sont également différenciées, et il est devenu plus aisé pour les personnes ultra-mobiles de se familiariser simultanément avec plusieurs lieux .    

Le développement des moyens de communications numériques facilitent également ces modes de vie. On peut en effet vivre très loin de ses proches, mais communiquer quotidiennement avec eux, ce qui implique une évolution des rapports au foyer familial, qui ne se basent plus uniquement sur la proximité spatiale et territoriale. La possibilité de s’appeler en vidéo, d’envoyer des colis à presque n’importe quel endroit de la planète, peut donner l’impression que le cercle familial n’est jamais très loin.  

Vers une nouvelle définition du foyer ?

Malgré tout, les fêtes de fin d’année restent une période où l’importance de la proximité géographique avec sa famille gagne en importance. D’après les statistiques de l’AFP, cette période de fêtes de fin d’année enregistre en général le nombre de déplacements le plus élevé. En 2017, ce sont près de 1,7 millions de voyageurs qui ont emprunté le train à la veille de Noël, et près de 5 millions au total pour toute la période des fêtes ! 

Des chiffres qui montrent bien que, malgré des outils qui permettent aujourd’hui d’entretenir des liens sans être physiquement présents, le déplacement pour ces périodes de fin d’année reste important. Seuls les déplacements en train sont comptabilisés ici, mais l’usage de la voiture est également très fréquent durant cette période. Un phénomène qui se retrouve d’ailleurs dans de nombreux pays : en Chine, pour la période du Nouvel An chinois, le ministère des Transports enregistre ces dernières années près de 3 milliards de déplacements individuels, et des villes immenses comme Shanghai se vident à l’occasion. Mais alors comment peut-on expliquer ce phénomène de véritable “transhumance” ? 

Car, même si l’on peut de plus en plus aisément se déplacer de villes en villes et investir plusieurs lieux à la fois, le foyer familial conserve encore une place assez particulière. Il s’agit effectivement du retour à un territoire que l’on a bien souvent investi toute son enfance et qui représente, en quelque sorte, un lieu de stabilité, dans un quotidien où nous sommes de plus en plus en mouvement.  Le lieu où l’on habite constitue un espace important car il est le lieu de l’intimité et de la vie privée. Or, le foyer familial autorise le partage de cette intimité avec un plus grand cercle de personnes, notamment dans des sociétés où l’on peut être amené à vivre seul, pour des raisons économiques, personnelles ou même professionnelles. 

Pourtant ce retour au foyer reste relativement occasionnel pour de nombreux citadins. D’une part car les distances géographiques séparant le lieu d’habitation et le lieu du foyer sont souvent grandes et ne permettent pas de s’y rendre aisément, mais également parce que le temps lié au divertissement et aux retrouvailles est de plus en plus comprimé. Certains citadins tentent donc de recréer l’ambiance d’un foyer au plus proche de leur lieu d’habitation et de travail.

Les urbains sont-ils en train de se recréer des foyers proches de chez eux ?

Nos villes se transforment aussi autour de cette notion de foyer, de confort. De plus en plus, l’émergence de lieux mettant en avant le sentiment de se sentir comme chez soi attirent les urbains. Ainsi, a minima, le développement des espaces de co-working mais surtout celui des tiers-lieux, qui sont des espaces hybrides, offrent ce genre de possibilités, parce qu’ils ne sont pas rattachés à une seule fonction, comme le bureau, le marché, ou la salle de sport. Ce sont des lieux multifonctionnels que l’on peut choisir d’investir d’une manière ou d’une autre. En écho à cela, le développement de tendances de design et de décorations cozy et confortables offrent aussi des lieux qui rappellent le foyer. À Lyon, il existe même un café qui se nomme Comme à la maison, où il est possible d’obtenir une boisson gratuite lorsque l’on y vient en chaussons !

Outre la transformation des lieux, le développement d’initiatives solidaires permettent également de recréer ce sentiment de chez-soi, de lien chaleureux, pour des personnes qui n’ont plus forcément de tels rapports avec leur famille. En milieu urbain, les initiatives se multiplient au moment de Noël pour apporter cet esprit de fêtes aux personnes isolées : chaque année en France se tiennent près de 150 réveillons de la solidarité ! C’est le cas de la Ville de Lille par exemple, qui organise, sur la période du 24 au 31 décembre, un déjeuner de Noël pour les seniors isolés, en plus d’un point d’accueil et d’un repas convivial place de la République pour les sans-abris. 

Et si l’on se tourne vers l’étranger, un bon nombre d’associations se forment pour maintenir ce lien avec le foyer d’origine chez les expatriés. Ainsi, dans la ville de Shanghai, qui compte près  de 30 000 expatriés français, une association de Bretons, Ker Shanghai, et une association de Savoyards se sont créées : au programme, des activités et des événements qui rappellent ces lieux d’origine. La possibilité de se procurer des produits régionaux dans plusieurs grandes villes du monde permet également d’alimenter ces initiatives. D’ailleurs, inutile d’aller si loin, la mission Bretonne est également présente à Paris ! Certes, il ne s’agit pas de recréer un lieu dans un autre, puisque chaque ville conserve ses spécificités propres, mais plutôt de maintenir une forme de lien ou d’attachement à un territoire vécu.

Ce sont donc diverses manières possibles qui permettent aux urbains de se recréer un semblant de foyer en ville. Ces espaces familiaux et familiers se multiplient, à une époque où nos modes de vie nous font passer de plus en plus de temps dans les transports, et nous font voguer de lieux en lieux plutôt que de s’ancrer dans un espace en particulier. 

Alors que la ville peut paraître anonymisante, et les rencontres humaines compliquées à créer et à entretenir, ces lieux peuvent être des espaces dans lesquels le lien social est de nouveau valorisé. L’idée de recréer un bout de chez soi, confortable et chaleureux dans l’espace urbain viendrait-elle de l’éloignement toujours plus accentué des urbains par rapport à leur foyer familial ? Et dans un monde qui semble de plus en plus se tourner vers la mobilité de ses habitants, ces nouveaux foyers urbains pourront-ils pallier à l’éloignement des lieux d’attachement ? 

Article publié sur www.lumieresdelaville.net
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