Dans le cadre du projet “La Rue Commune” des étudiants de Sciences Po sont allés recueillir des témoignages d’usagers, dans quatre villes françaises, sur le thème de la ville post-covid.
La mutation urbaine doit aujourd’hui simultanément intégrer les enjeux liés à l’adaptation des territoires aux dérèglements climatiques, à l’évolution nécessaire des mobilités au sein des métropoles saturées par le trafic routier et aux crises sanitaires émergentes dans les territoires densément peuplés.
Partir d’une action locale d’adaptation de la rue métropolitaine pour résoudre des problèmes systémiques
Face aux évolutions climatiques et aux conséquences qu’elles génèrent, les territoires doivent accroître leurs capacités de résilience au regard des différents aléas, pour réduire simultanément l’intensité des impacts provoqués, et le temps nécessaire au rétablissement d’une situation normale.
A l’opposé des méthodes classiques, généralement structurées à partir de l’échelle territoriale, la Rue Commune propose d’agir à partir du plus petit dénominateur commun de l’espace urbain, la rue, et d’accroître la résilience territoriale en définissant un mode de transformation qui intègre la vulnérabilité face aux différents aléas.
Ainsi, la transformation d’une rue ordinaire en “rue commune” permet simultanément de générer des bénéfices à l’échelle locale sur les ambiances, les paysages ou les usages, et aux échelles spatiales supérieures par la mise en place de mesures d’adaptation du territoire au réchauffement climatique, aux précipitations exceptionnelles ou à l’érosion de la biodiversité.
Article publié sur Construction21 France
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