Le 14 novembre dernier, le groupe Lafarge Holcim a fait l’objet d’une perquisition de police à son siège parisien dans le cadre de l’enquête sur sa cimenterie de Djalabiya dans le nord de la Syrie.
« LafargeHolcim confirme qu’une perquisition est en cours à son siège corporate français (…) et coopère pleinement avec les autorités, mais ne peut faire d’autres commentaires car il s’agit d’une enquête en cours », avait déclaré une porte-parole du cimentier franco-suisse.
Pour rappel, une enquête interne avait confirmé que des paiements avaient été effectués à des groupes armés en Syrie et a jugé que des mesures visant à maintenir la cimenterie en activité étaient « inacceptables ».
L’enquête a été confiée à deux juges d’instruction du pôle financier et à un magistrat instructeur du pôle antiterroriste. Cette information judiciaire a notamment été ouverte pour financement d’entreprise terroriste et mise en danger de la vie d’autrui.